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Les ouvrages en plaques de plâtre objet du présent document sont ceux visés par les normes NF DTU 25.41 et NF DTU 25.42, ou par les DTA de la société PLADUR GYPSUM.
Leur mise en oeuvre suppose que les conditions préalables prévues dans ces documents soient respectées, notamment :
Lorsqu’il n’est pas possible de limiter la flèche des planchers, le DTU 25.41 décrit en son article 6.3.8 une désolidarisation périphérique :
En complément, l’utilisation des locaux est supposée conforme aux conditions décrites dans le fascicule de document P05-100 et dans les normes NF DTU 25.41 et 25.42.
En particulier, les locaux doivent être normalement chauffés et ventilés. Seul le maintien de cette condition peut efficacement prévenir le risque d’apparition de moisissures.
En cas de doute, se référer aux DTU et DTA de référence.
Les exigences de sécurité visent à garantir la sécurité des occupants utilisant normalement la construction.
Concernant les cloisons et les contre-cloisons, leur résistance intrinsèque est très supérieure aux efforts de vent extrême susceptibles de les affecter.
Les exigences de sécurité concernent donc principalement leur comportement en cas de séisme (voir notre chapitre spécifique) et leur résistance aux chocs de sécurité.
Les exigences de sécurité vis-à-vis des différents chocs possibles visent principalement à :
Nous rappelons ici les principales exigences de résistance aux chocs de sécurité applicables aux cloisons et contre-cloisons :
(1) Pour l’ensemble de la façade.
Les dispositions constructives particulières aux cloisons en bord de trémie sont indiquées à l’article 6.4.10 du DTU 25.41-1-1 :
et
L'arrêté du 15 septembre 2014 et le Guide ENS précisent que les cloisons et contre-cloisons de masse surfacique < 25 kg/m2 et situées à moins de 3,5 m du sol du local sont dispensées de justifications parasismiques.
Pour les autres ouvrages, la Fédération Française du Bâtiment, Union des Métiers du Plâtre et de l'Isolation (FFB/UMPI) a publié un guide de justification parasismique des ouvrages en plaques de plâtre relevant du NF DTU 25.41 et un
guide de justification parasismique des complexes de doublage relevant du NF DTU 25.42. Les principes et méthodes qui ont permis d'élaborer ces documents peuvent aussi être appliqués aux ouvrages régis par les DTA PLADUR®.
Les principales exigences de service répondent à des situations considérées comme fréquentes, et visent au maintien de l’ouvrage dans un bon état de conservation, absence de fissure ou de déformée excessive, limitation des empreintes en cas de choc dur.
Elles s’expriment en comportement vis-à-vis des chocs de service et en règles de dimensionnement des ouvrages.
Les chocs susceptibles d’affecter les cloisons en service dépendent de la fréquentation des locaux. C’est la raison pour laquelle le DTU 25.41 distingue deux cas distincts :
En complément, le claquement d’une porte ne doit pas occasionner de fissures difficiles à réparer.
Par ailleurs, la norme NF EN 520 fixe le diamètre maximal des empreintes laissées sur une plaque de plâtre par une bille d’acier chutant avec une énergie de 2,5 J :
Le dimensionnement des cloisons distributives en plaques de plâtre sur ossature est décrit dans l’annexe C de la norme NF DTU 25.41-1-1 : 2012 et dans les Documents Techniques d'Application (DTA) des cloisons avec plaques BA 25.
Cette méthode consiste à évaluer la combinaison de la raideur propre des ossatures et de l’apport des parements à la rigidité de l’ensemble en associant une tranche de parement à l’ossature et en calculant la raideur de la section ainsi composée :
La largeur de parement collaborant à la rigidité de la cloison est égale à :
Dans ces formules:
Lc est la largeur de parement contribuant à la rigidité de la cloison (largeur collaborante) en cm
e est l'entraxe des ossatures en m
v est l'entraxe des vis en cm
n est le nombre de montants par ossature (1 ou 2)
H est la hauteur de la cloison en m
p est le nombre de plaques par parement (1 ou 2)
Les hauteurs admises sont ensuite calculées sur la base des critères du DTU 25.41, flèche limitée au 1/500è de leur hauteur sous une pression de vent de 20 daN/m².
Faute d’une méthode de calcul du même type, les contre-cloisons sur montants, sans appuis intermédiaires, du DTU 25.41 sont calculées en tenant compte uniquement de l’inertie de leurs ossatures suivant les modalités de la norme NF DTU 25.41-1-1 annexe D.
Le dimensionnement des contre-cloisons PLADUR® est indiqué en pages 78, 82 et 86.
Le dimensionnement des cloisons séparatives PLADUR® est explicité dans les DTA les concernant et indiqué en pages 62, 64,
69 et 70.
Les cloisons et contre-cloisons situées dans les locaux humides classés EB+p dans le cahier du CSTB n° 3567 (salles de bains ou salles d’eau individuelles, cabinets d’aisance collectifs de bureaux, celliers non chauffés, garages...) doivent être construites avec des plaques hydrofugées dans les conditions définies par le DTU 25.41-1-1 article 6.3.4.2.
Les cloisons et contre-cloisons doivent comporter des joints de comportement à chaque joint de dilatation du gros oeuvre ainsi que, au minimum, tous les 25 mètres
Outre le respect des conditions d’usage définies dans le fascicule de documentation P 05-100 et le DTU 25.41, les charges maximales accrochées aux cloisons et contre-cloisons sont les suivantes :
L’article 6.3.9 du DTU 25.41-1-1 précise que, au-delà de la charge 30 daN, un renvoi à l’ossature de la cloison est nécessaire et qu’au-delà d'un moment de renversement de 30 daNm, pour une charge localisée, ou 15 daNm/ml, pour une charge filante, un renfort d'ossature de la cloison est nécessaire.
Le dimensionnement des plafonds en plaques de plâtre vissées sur ossature métallique est régi par l’article 6.2.2 du DTU 25.41-1-1. Les charges à considérer sont les suivantes :
À défaut d’étude plus poussée, le DTU 25.41 indique une charge de vent prise par défaut égale à 10 daN/m², et précise que cette valeur forfaitaire peut être minorée si une étude le justifie.
La sécurité mécanique des plafonds passe par la résistance de ses ancrages et de ses suspentes.
À défaut de recommandations plus précises dans le DTU 25.41, nous recommandons d’utiliser des chevilles bénéficiant d’un agrément technique européen ou d’une évaluation technique européenne pour cet emploi :
Le DTU 25.41-1-2, art. 5.2.6 indique que la charge de rupture du couple profilé / suspente utilisé doit être au moins égale au triple de la charge de service de la suspente, avec un minimum de 75 daN.
La méthode d’essais figure en annexe D.
Lorsque la norme NF EN 14 195 sera révisée et intégrera les suspentes, l’exploitation des essais pourrait évoluer pour se rapprocher des pratiques indiquées dans la norme NF EN 13 964 pour les kits de plafonds suspendus.
RÉSISTANCE AUX SÉISMES
L'arrêté du 15 septembre 2014 et le Guide ENS précisent que les cloisons et contre-cloisons de masse surfacique < 25 kg/m2 et situées à moins de 3,5 m du sol du local sont dispensées de justifications parasismiques.
Pour les autres ouvrages, la Fédération Française du Bâtiment, Union des Métiers du Plâtre et de l'Isolation (FFB / UMPI) a publié un guide de justification parasismique des ouvrages en plaques de plâtre relevant du NF DTU 25.41 : s'y référer.
La règle de dimensionnement indiquée à l’article 6.2.2.2.1 du DTU 25.41-1-1 consiste à limiter la flèche du plafond à 5 mm.
Le DTU 25.41 indique les portées des ossatures, pour une pression de vent de 10 daN/m², en fonction du poids de l’isolant.
Le dimensionnement des plafonds PLADUR® est indiqué en pages 94 et 98.
Les charges accrochées aux plafonds PLADUR® ne doivent pas excéder la valeur de 2 daN prise en compte dans les calculs. Elles doivent être accrochées à l’ossature du plafond, avec un espacement minimal de 1,20 m entre deux charges voisines. Si des charges plus lourdes sont envisagées, les fixer directement à la structure porteuse. Les plafonds sont des éléments non porteurs. En particulier, ils ne sont pas conçus pour supporter le poids d’une personne et n’apporteraient pas les garanties de sécurité nécessaires à cet usage. Par conséquent, toute circulation sur les plafonds PLADUR® ou sur leur ossature est strictement interdite.
Nos recommandations pour les ancrages des plafonds PLADUR® sont identiques à nos recommandations d’ancrage des plafonds continus PLADUR® exposées ci-avant : s’y référer.
La résistance des systèmes de suspension des plafonds PLADUR® est garantie par leur conformité à la norme NF EN 13 964 et leur déclaration de performances (DOP).
Lorsque la norme NF P 06-014 est applicable (voir ci-après notre chapitre parasismique page 259), les dispositions de mise en oeuvre décrites dans l’article 6.10 de la norme NF DTU 58.1-1-1 2008(*) valent justification de l’ouvrage :
(*) Document en cours de révision : se référer au document à paraître lorsqu'il sera applicable.
En complément :
Toujours respecter les dispositions de mise en oeuvre décrites dans la norme NF DTU 58.1.
L’espacement maximum entre les suspentes des plafonds PLADUR® est indiqué en page 102.
Tout comme pour les plafonds non-démontables PLADUR® et pour les mêmes raisons , il est strictement interdit de circuler ou de prendre appui sur les plafonds PLADUR® démontables.
La réglementation parasismique française actuelle comporte plusieurs textes :
Son expression résulte d’un arbitrage de l’État entre le niveau de sécurité vis-à-vis du risque sismique et le coût de la construction.
Les principales vérifications parasismiques des cloisons et contre-cloisons en plaques de plâtre sur ossature métallique sont décrites dans l’Eurocode 8 et portent sur :
(1) Modifié par arrêtés du 19/07/2011 (règles CP-MI Antilles et paramètres de calculs), du 25/10/2012 (report d’application de l’Eurocode 8 au 1er janvier 2014).
L'arrêté du 15 septembre 2014 précise que l'application du “Guide de Dimensionnement Parasismique des Éléments Non Structuraux du Cadre Bâti”, dit Guide ENS, édité conjointement en 2014 par les Ministères de l’Égalité des Territoires et du Logement, et de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, vaut justification parasismique des éléments non structuraux du cadre bâti.
(2) Les bâtiments à risques courants sont les bâtiments n’abritant aucun risque technologique particulier. La plupart des bâtiments entrent dans ce cadre, mais pas les centrales nucléaires, les ponts, les installations classées, par exemple.
Le principe général des vérifications parasismiques des éléments non structuraux repose sur une analyse spectrale des forces occasionnées par les accélérations transmises aux différentes masses (EC8 art. 4.3.5) ainsi que sur
la vérification que les déformées structurales n’excèdent pas les seuils au-delà desquels les éléments non structuraux subiraient des dégâts considérés comme non acceptables (EC8 art. 4.4.3, limitation des dommages).
L’intensité de la secousse sismique considérée dépend à la fois de l’activité sismique du lieu de la construction et de l’importance du bâtiment.
Les règles parasismiques applicables aux constructions neuves dépendent de la zone de sismicité et de la catégorie d’importance du bâtiment :